A Florence à partir de 1500, Léonard de Vinci se préoccupe plus de l’anatomie pour pouvoir mieux dessiner le corps humain. Il commence à disséquer des corps dans l’atelier de Verrochio, 30 au total. Ses premières dissections se font sur des criminels dans la plus stricte discrétion, pour éviter l’Inquisition.
Les conditions d’expérience étaient très difficiles, l’odeur des cadavres était difficile à supporter, la conservation des corps était dur tout comme l’hygiène. Il relève la position et la forme des organes, il découvre aussi leurs fonctions grâce à leurs structures. Il réalise des dessins anatomiques montrant la position des organes. Son travail n’est pas exacte en partie à cause des techniques de l’époque.
En effet Léonard a eu des difficultés méthodologiques pendant les dissections entre autre. Il se servait de ses talents de dessinateurs pour shématisé ses dissections. Comme il le dit lui même :
« Le bon anatomiste ne doit pas seulement avoir le courage d’affronter l’étude des cadavres, mais posséder des compétences graphiques et en particulier être expert dans l’art de la perspective » .
Pour pouvoir mieux exprimer les détails anatomiques, il utilisait une méthode héritée de ses talents de sculpteur. Elle consistait à injecter de la cire liquide dans les cavités d’un organe pour en savoir ses formes.
A cause de l’interdiction de disséquer des corps humains, Vinci est contraint de disséquer des animaux. Il tente de comparer la structure anatomique de ces animaux avec celle de l’humain.
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